mardi 4 septembre 2012
Circonscriptions à surveiller
On peut résoudre ce problème en vous donnant la liste des circonscriptions selon les chances que les partis ont à y gagner.
Nous n'avons vraisemblablement pas la bénéfice (si on peut l’appeler ça) d'une élection dont le résultat est très difficile à prévoir. La grande question à laquelle semblent arriver les journalistes est celle de si le Québec aura un gouvernement péquiste majoritaire ou minoritaire.
PQ - Majoritaire? Minoritaire?
Pour le Parti québécois, le 64e circonscription magique semble être Argenteuil (attention, les résultats des élections partielles dans Argenteuil pourraient bâcler notre prévision). C'est-à-dire, si le Parti québécois gagne là-bas, en plus des comtés plus serrées pour lui tels que Verdun ou Papineau, on pourrait se trouver avec une majorité péquiste plutôt stable.
Des résultats comme Saint-Jérôme ou Terrebonne aux péquistes pourraient indiquer un balayage total.
Par contre, si Groulx ou Mirabel tombent à la CAQ, si Argenteuil revient aux mains des Libéraux, si Jean Charest réussit à garder Sherbrooke, ceux-ci pourraient être des signes que les péquistes n'obtiendront qu'une minorité.
PLQ - Charest comme chef de l'opposition officielle?
Pour les Libéraux, le 63e siège à obtenir est celle de Soulanges, voire Sainte-Rose. Que l'idée semble plus ou moins farfelue démontre que tout la course semble perdue à l'avance pour nos amis rouges. Pour garder leur statut d'opposition officielle, ils vont devoir garder des sièges tels qu'Anjou--Louis-Riel et Papineau, où siègent des ministres. Ou siégeaient, vu que Papineau est maintenant vacant.
Si Agnès Maltais (Taschereau) ou Leo Bureau-Blouin (Laval-des-Rapides) sont défaits aux mains des libéraux, peut-être il s'agit d'une signe d'une majorité libérale inattendue.
CAQ attaque?
L'obtention de sièges tels que Masson et Mirabel pourraient nous indiquer que la CAQ frôle le territoire de l'opposition officielle. Un éclatement de la bulle caquiste se ferait sentir d'abord dans Lotbinière-Frontenac, peut-être c'est pourquoi Sylvie Roy de la CAQ l'a abandonnée en faveur d'Arthabaska.
lundi 30 juillet 2012
Québec solidaire bloquerait une majorité péquiste

Un recalibrage de notre modèle fait en sorte que le nombre de sièges prévus pour le PQ est réduit à 56, contre 52 pour les libéraux. Donc un gouvernement péquiste minoritaire, une prévision qui met notre site web à part de la plupart des autres qu'on a vus.
Mais comme les autres attestent, avec les sondages disponibles (au moins, ceux qui ne sont pas commandés par des partis politiques) la course ne sera pas facile non plus pour Mme. Marois. Avec la multiplication des partis, la route asphaltée vers la victoire se ressemble de plus en plus à ce qu'on appelle "asphalté" à Montréal.
Afin de démontrer les difficultés que pourraient avoir Mme Marois à former un gouvernement majoritaire, voire minoritaire, prenons une vieille technique de normalisation des chiffres, ce qu'on appelle les stanines (de l'anglais STAndard NINES, soit les neufs standards?), utilisé autrefois surtout à l'armée américaine et dans le domaine de l'éducation. On recentre les chiffres autour de la moyenne, et donne des marques aux chiffres selon le nombre d'écarts-type chacun en diffère. Ce qui donne aux chiffres électorales une simplicité ainsi que l'air d'un jeu de cartes. Mon 9 bat ton 8, etc.
vendredi 13 juillet 2012
Refonte de la carte - Du trouble dans Taschereau?
Mise à jour le 31 juillet, 2012
Une analyse des sections de vote ayant changé de mains dans Taschereau nous permet de voir que la révision de la carte électorale a compliqué la vie à la députée sortant, Agnès Maltais, ministre du cabinet fantôme en matière de santé, et ancienne ministre.
La version 2011 de Taschereau a perdu du territoire dans le nord, notamment dans Vieux-Limoilou, l'ayant échangé pour un peu de territoire vers l'ouest, dans Saint-Jean-Baptiste, entre le boulevard Charest Ouest et le boulevard Rene-Lévesque Ouest. La différence entre ces deux portions de la Ville de Québec rend Taschereau un peu plus libérale qu'autrefois.
Une fois de plus, on a basé nos chiffres sur le comportement électorale exprimé le jour du scrutin, en décembre 2008, la correspondance entre le vote par anticipation et le territoire n'étant pas clair pour l'instant. Peut-être le DGEQ va expliquer comment les sections de vote par anticipation sont assignés.
Le hic, pour Mme Maltais, ce sont les sondages régionales qui donnent à Québec solidaire un score solide dans le Capitale-Nationale. Rappelons qu'en 2011 c'était le projet de loi de Mme Maltais sur l'amphithéâtre de Québec, un projet de PPP — qui pourrait, peut-être, un jour attirer une équipe NHL — qui a déclenché une vague de démissions du caucus péquiste.
En plus, ceux et celles parmi la base péquiste ayant des points de vue en commun avec les solidaires n'apprécient probablement pas que, dans un contexte de compressions budgetaires, l'État finance et met à l'abri de poursuites un consortium d'entreprises privées, dont Québecor, un dossier trop chaud pour même le gouvernement Harper. Peut-être c'était pour attirer quelques électeurs libérales et (à l'époque) adéquistes se trouvant dans le nouveau Taschereau (2011) que Mme Maltais a été choisi pour introduire le projet de loi. En tout cas, on ne saurait pas.
Quelle que soit la raison, si le soutien pour Québec solidaire augmente, cela pourrait rendre le comté un peu plus serré. En effet, un vote divisé permettrait aux libéraux de se faufiler si les péquistes ou les solidaires ne réussissent pas à conclure l'affaire dans Taschereau.
Comme mentionné ci-haut, le soutien exprimé dans les sondages pour Québec solidaire nuit un peu aux péquistes du coin. QS rivalise la CAQ, dont le présent score on obtient en utilisant les résultats de l'ADQ en 2008.
Le bon côté de l'histoire pour Mme Maltais, le modèle donne au PQ un net avantage en ce moment, soit une marge de 15%. Pour l'instant, on dirait "Ayez confiance Mme Maltais, vous gagneriez, en ce moment." Taschereau est de nouveau dans la liste des courses serrées. Au lieu de mettre à jour cet article chaque fois que l'aiguille bouge, contentons-nous à dire que celle-ci reste serrée.