Suite à notre questionnement sur le taux de participation et ses effets sur les partis politiques au Québec, on a voulu savoir si en fait la participation aux élections générales dépend des saisons dans lesquelles elles ont lieu.
On entend souvent auprès des politiciens que "les électeurs veulent pas d'élections" ou d'autres tels slogans, selon un baromètre que seulement eux possèdent. On pourrait reprendre ces outils de divination magiques ou secrets pour notre usage collectif en regardant ce que disent les électeurs dans la vraie vie, c'est-à-dire en regardant les chiffres.
Si on a l'idée en tête que la participation est moins élevé en été, on pourrait mettre des points pour chaque élection, selon le mois et le taux de participation. Mais pour en déceler un mode de comportement significatif, peut-être il serait plus intéressant de remarquer la participation comparée à la distance des élections du mi-été.
Notre calendrier est arbitraire, faut-il en rappeler, on aurait pu en avoir un qui commence en juillet et finit en juin.
En tout cas, plus loin du mi-été, plus le taux de participation va être grande, selon cette hypothèse. On utilise alors le mois de juillet comme proxy, le mois de vacances peut-être le plus commun à tous.